Avez-vous déjà entendu parler du « mois d’or » ? Il s’agit du mois consécutif à l’accouchement. Durant ces 30 à 40 jours post-partum, de nombreux enjeux tant physiologiques que psychologiques sont à maitriser. Lumière sur ce moment parfois complexe, dont doivent faire face toutes les jeunes mamans.
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Zoom sur le mois d’or
Nous devons ce terme à la médecine chinoise. Pour autant, dans de nombreuses civilisations, l’on parle du mois post-partum, comme chez les Inuits, au Maghreb, en Afrique, en Amérique du Sud, etc. En France, ce moment est plus connu sous le nom de Relevailles. Ce terme reste toutefois très ancien, mais tend à revenir au goût du jour.
Après un accouchement, de nombreux phénomènes se passent dans le corps et l’esprit de la jeune maman. Le principe du mois d’or est d’entourer la mère de façon à la délester du superflu. Grâce à cette attention toute particulière de la part de l’entourage, la maman peut alors mieux récupérer et se consacrer pleinement à son nouveau-né. En d’autres termes, il s’agit d’un moment primordial pour que la maman comme l’enfant puissent se remettre des émotions de l’accouchement. Cependant, dans la société actuelle, il est difficile de pouvoir profiter de son mois d’or.
L’importance du mois d’or
En France, les mamans ont la chance de pouvoir profiter de leur bébé durant quelques semaines après l’accouchement. C’est l’occasion pour elles de pouvoir aussi prendre soin d’elles et se reposer pour se reconstruire. Cependant, dans les faits, cela est très rarement le cas. À peine sorties de la maternité, les jeunes mamans réadoptent un rythme effréné faisant passer bien souvent leur processus de « dé-gestation » au second plan. Ce phénomène est d’autant plus visible lorsque la jeune maman a déjà d’autres enfants. En tirant sur la corde, l’énergie ne revient que très tardivement, voire jamais. La femme accumule donc la fatigue, les craintes et le surmenage conduisant donc à un stress prononcé. Il est donc conseillé de vraiment prendre le mois d’or pour soi lorsque l’on est maman. Dans certains cas de figure, cela n’est pas possible, il est donc recommandé de mener ce fameux mois d’or à son rythme, même si cela implique seulement une petite sieste par jour.
Les bons gestes à adopter pendant le mois d’or : quelques pistes
Dans le cocon familial, la jeune maman doit pouvoir solliciter l’aide du conjoint si celui-ci est présent. Il est le premier levier capable d’offrir un repos compensateur à la maman. Mais il n’est pas le seul. La famille peut aussi venir en aide. N’hésitez jamais à solliciter vos proches s’ils sont près de vous et même s’ils sont éloignés. En effet, souvent, le simple fait de pouvoir parler et de se confier permet aussi d’extérioriser une certaine forme de stress. Élargissez ensuite le cercle à vos amis, voisinage, connaissances, etc. Parfois, il vous est aussi possible de vous rapprocher d’une assistance sociale pour mettre en place un soutien psychologique ou physique par le biais d’aides au ménage par exemple.
L’idée aussi est de rester au sein du cocon familial pour un véritable repos. Alors bien sûr, cela peut différer d’une maman à l’autre : certaines auront besoin de voir du monde et de retrouver leurs amies, d’autres en revanche vont vraiment préférer rester au calme avec leur bébé. Quant à la rééducation du périnée, il n’est pas conseillé de la faire tout de suite. Mieux vaut attendre 6 semaines après l’accouchement. Alors après votre sortie de la maternité, reposez-vous au maximum pendant le mois d’or pour regagner en vitalité et solidifier votre organisme pour la suite !
